Les Highland Games
Durant notre périple au pays du whisky et de William Wallace, nous nous sommes rendus à un événement typiquement écossais (sous un temps typiquement écossais, c’est-à-dire bien pourri avec une moyenne de 10°C en plein mois de juin…), au nord d’Edimbourg : Les Highland Games !
Qu’est ce que les Highland Games me direz-vous ? Eh bien pour ceux d’entre vous qui n’ont pas eu d’enfance et n’ont donc jamais eu l’occasion de lire cette œuvre magnifique qu’est la Jeunesse de Picsou, il s’agit d’un rassemblement sportif en 2 parties distinctes
- La première regroupe diverses courses à pieds et de vélo relativement classiques, et a pour but principal de faire monter la sauce en attendant la seconde partie, tout en vendant des burgers aux oignons et des chocolats chauds pour faire patienter la foule en délire.

- La seconde concerne les « Heavy Events », qui portent plutôt bien leurs noms puisque ces derniers consistent à faire s’affronter plusieurs participants dans diverses épreuves chargées en testostérone, consistant plus ou moins à jeter le plus haut et le plus loin possible divers objets de plus en plus lourds. Cela dans le but à peine dissimulé d’affirmer sa virilité MAIS le tout en arborant une jupe à carreaux parce que bon voilà quoi, le kilt c’est quand même classe (désolé mesdames et messieurs, mais j’ai regardé attentivement au risque de passer pour un détraqué sexuel, et tous les participants portaient des sous-vêtement en dessous…)

Le tout étant accompagné tout au long de la journée de concours de danses traditionnelle et du doux son des cornemuses pour le plaisir des yeux et des oreilles. Le gros avantage de la cornemuse, c’est qu’au bout d’un moment on finit par ne plus distinguer le son de l’instrument de ses propres acouphènes…


Malgré le temps qui ne s’y prêtait pas trop, cette expérience s’est avérée néanmoins enrichissante malgré nos miches à moitié congelées. Le fait que cela se passait dans une petite ville donnait un aspect intimiste ambiance « kermesse de fin d’année » qui m’a rappelé mes vertes années. Le gros point noir résidait hélas dans le fait que la personne chargée de commenter était encore moins dynamique qu’un fond de soupe froide, et semblait aussi apte à occuper ce rôle que Florian Thauvin à jouer au football.
En résumé, un événement qui vaut le détour, et qui doit être encore plus impressionnant dans une grande ville avec une personne qui sait mettre l’ambiance, et un temps pas trop dégueu !
V.
