De prime abord, Belfast semble engageante lorsqu’on y arrive en journée. En effet, je ne savais pas à quoi m’attendre en arrivant dans cette ville et je dois reconnaitre que j’ai été agréablement surpris par l’esthétique de cette ville, qui, sans être trop imposante, combine des beaux édifices à l’architecture raffinée avec des bâtiments plus modernes comme par exemple le centre-commercial situé en plein centre ville.
Hélas, dès lors que la journée touche à sa fin et que le soleil commence à se coucher, force est de constater que l’ambiance vient cruellement à manquer. Les rues se vident à une vitesse telle que l’on en vient à se demander si l’on est pas dans un remake low-cost de « Je suis une légende », impression presque confirmée lorsque l’on prend la peine d’observer de plus près (mais pas trop quand même) les individus restant dans la rue. A titre d’exemple, inutile d’espérer trouver un endroit où manger après 22h car tout est déjà fermé, y compris les fast-foods chers à nos coeurs mais pas à nos artères !
En résumé, Belfast est au tourisme ce que la compagne de Samir Nasri est à la gente féminine : aguichante au premier abord, puis lorsque l’on passe outre l’aspect esthétique pour creuser un peu on constate qu’il n’y a pas grand chose d’intéressant à se mettre sous la dent…
V.
