J’ai eu l’occasion dans ma vie, de vivre quelques expériences culinaires que j’ai jugé extraordinaires : Ma première Pizza Hut en cheezy crust, mon premier Panino de chez Allo Angelo, l’Ultimate Double whooper en Australie, les pizzas du Mancinu à Propriano, un étoilé en Corse, un gastronomique au Grau d’Agde, les patates au reblochon et le sauté de veau au curry de ma mère, mon premier Russe, un curry vert en Thaïlande, mes propres spaghettis a la bolognaise, le flan à la châtaigne de Pero Longo, la tarte aux pommes de ma grand-mère, les burgers faits maison avec mon frère devant des films asiatiques, les carbos de mon autre frère, le jambon au chèvre de Jérémy.
Bref, là je raconte ma vie, mais c’est pour bien montrer que j’aime la bouffe en général et que j’aime découvrir des choses.
On m’a lancé le défi de goûter quelque chose de mondialement connu, graillement parlant: Le (putain de)Bœuf de Kobe.
Qu’est ce que j’ai fait? Bah j’ai pris des petits trains, des petits bateaux, des petites voitures, mes petites jambes et je suis arrivé au Japon. Mais où au Japon?
À Tokyo.
Bah non pas à Tokyo, j’ai dit que j’allais oser manger du Bœuf de Kobe, donc, je me suis rendu à Kobe. J’ai ensuite pris ma petite intelligence et j’ai cherché où manger le meilleur Bœuf de Kobe à Kobe.
J’ai trouvé, j’y suis allé, j’ai goûté.
« Et alors?
-Alors? Tu oses me demander, alors? »
Et bien, oublie la viande du boucher du marché de ta ville, de ton village, oublie celle du meilleur boucher de Paris. Je vais aller loin, mais oublie la viande du Big Mac, du Carnegie Hall à Lyon. Je vais me faire des ennemis, mais oublie la divine viande Argentine ou celle de ton traiteur personnelle.
Le Boeuf de Kobe, c’est tout simplement la meilleure viande que j’ai eu l’occasion de déguster.
Mon pote, j’ai mis de la mayonnaise, j’ai mélangé ça à du ketchup, quelques frites, et j’étais comme un coq en pâte. Mais non. En vrai, y’a un chef cuisinier en face de toi qui te prépare ça, qui te dit comment le manger.
« Bah avec la bouche!
-C’est très drôle ça! Mais non abruti, avec quel accompagnement, quel sauce, dans quel ordre…
-Et concrètement alors, ça donne quoi?
-C’est croquant, ça explose, c’est malin, oui, je pourrai le servir dans mon restaurant… »
T’as compris la référence.
En vrai, c’est divin, ils ont raison d’appeler ça la viande des dieux.
Mon binôme à dit: « C’est plus moelleux que du tofu. »
Il a raison le con. Merde, c’est tellement fondant, léger, délicat. Je pourrai épuiser tout le répertoire des adjectifs culinaires que je connais, j’ajouterai alors fin, gourmand, exquis, mais non, car ça te « spoilerait » totalement le plaisir unique de la première bouchée. Et de la dernière aussi…
Si le Bœuf de Kobe était un film, ce serait Inception.
« J’ai pas aimé.
-Je m’en bats les c……. .
-Si le Bœuf de Kobe était footballeur, ce serait Zidane.
-Je pense que Messi à la même époque…
-Tais-toi, stp. »
Si les dieux avaient choisi de balancer des trucs trop bons sur terre, crois-moi que ça ne serait pas des vieux Ferrero Rocher comme dans la pub, mais du Bœuf de Kobe.
« Qu’est ce que t’as à dire à ça? Tu préfères prendre des boules au chocolat dans la gueule ou de la viande aussi légère qu’un nuage d’été ?
-Oui, mais on aurait plein de sauce sur nous, on sentirait la cuisine etc… »
Tu sais quoi? Laisse moi tranquille, ne lis pas l’article et va grailler des Ferrero. Moi, même quelques heures après je savoure encore…
« Je suis végétarien.
-Goûte à ce Bœuf, tu ne le seras plus. »
Un conseil, peu importe le prix, venez au Japon et venez partager ce vrai moment de bonheur culinaire.
Y.
Nous on adore ton écriture. On s’est poilés putain 😉 Ca fait du bien
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Merci beaucoup. Ça me fait très plaisir! 🙂
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Non sérieusement, ça fait plaisir de se marrer en lisant un blog 😉 C’est rare 🙂
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