Le Kid, le Moine, l’Ami, le GR20 et moi. Chapitre 8 – Shoot de vitamine D

La tempête est passé, le froid est oublié. Enfin…

Le jour se lève. La brume se dissipe. Comme une ancienne gloire du sport, elle a fait son temps. Stop maintenant!

Allez, laisse ta place au soleil stp. Il a été discret ces derniers temps.

Purée! On commence nos journées très tôt quand j’y pense, mais les premiers rayons de soleil agissent sur nous comme si on avait pris 52 kiwis. Je te raconte pas les aphtes…

On remplit nos gourdes et on part à la frontale pour éclairer le peu d’obscurité que la nuit laisse sur le GR20. Il fait de plus en plus jour et donc de moins en moins nuit. Mais génie que tu es, tu l’avais compris!

On commence par une bête de côte , histoire de réveiller notre corps violemment. Comme si tu te levais et que tu dansais sur de l’electro vénère directement.

Le soleil semble suivre notre lente ascension. Comme si nous nous étions donne rendez-vous complètement réveillés au sommet.

Nous arrivons ensemble en haut, dispos mais pas forcément frais. A contrario le soleil est en grande forme. Pas de pudeur, il est nu dans son ciel déshabillé du moindre nuage.

Il va faire chaud. Cool! Après les températures négatives de cette nuit, un peu de chaleur, c’est bon pour le moral. C’est bon, bon! comme le disaient ces génies de La compagnie créole.

On est haut et ce qu’on voit de notre place to be est d’une vraie beauté. Le soleil du matin qui illumine les montagnes après que la pluie ce soit acharnée dessus pendant des heures. Elle scintillent presque, comme couvertes de perles de feu.

Ça nous fait vraiment le même effet que quand tu te réveilles, que t’avais oublié que t’étais en vacances à Bora Bora et que tu te rappelles que t’y es après avoir ouvert tes volets sur la mer. Ça te met dans une humeur! Je te raconte pas. T’as jamais mis les pieds a Bora Bora? Moi non plus mais j’imagine une sensation assez cool. Bah, comme quand le matin, tu te réveilles et tu te souviens qu’il te reste un Big Mac au réfrigérateur. Ah, t’es Vegan? Bah, comme quand…

« C’est bon, on a compris le truc, on voit bien. »

On descend de l’autre côté de la montagne en traversant des passages assez techniques avec pour décor, au creux de la vallée, les lacs de Capitellu et de Melo (Tulio de).

Ça ne ressemble plus trop à un sentier mais plus à de la varappe , il y a des pierres en guise de marches, mais pas des petites marches, des grosses pierre de 1 mètre.

« La chaussée des géants? »

Non c’est en Irlande du Nord, rien à voir. T’essayais de faire une blague peut être…

On semble sereins, physiquement en forme, enfin pas au top non plus mais d’une forme passable.

Le Kid a toujours ce sale rhume naissant mais n’en à que faire. Guerrier va! L’Ami grimace un peu quand il y a trop de descentes et on devrait en manger, au moins autant que quand tu manges de la Pizza Hut, quand tu prends le menu « All you can eat » à 11,30€, sans boisson, le midi.

J’ai envie d’une pizza.

Merde.

Le Moine est devant nous tel un berger avec son bâton. Bâton de berger. Le saucisson? Non ça te parle pas…

J’ai envie d’un bâton de berger.

Mis à part ces tracas, tout va bien sur le GR20.

On arrive devant un rocher. Assez gros.

On peut passer à gauche.

On peut passer à droite de celui-ci?

Oui, La paroi droite de ce rocher est assez raide. Pas glissante, mais raide.

Une petite corniche permet de passer de l’autre côté.

En dessous, la montagne qui descend gaiement jusqu’à la vallée.

Ce n’est pas du vide a 90 degrés, mais si tu tombes, on tombe!

Si tu tombes, et que par chance tu te rattrapes sur tes deux pieds, t’es tranquille pour avoir tes pieds sur ta photo d’identité. Comprends que tu risquerais de te tasser vraiment violemment.

En fait, si tu tombes, je pense que tu tatouerais la montagne à l’encre de ton corps. Comprends que tu t’incrusterais dans la nature, comme tes potes s’incrustent à tes soirées rencards.

L’Ami est devant moi, le Kid derrière.

On ne passe pas à gauche, on passe à droite, un peu d’aventures ça n’a jamais …

Nom d’une enflure! Mon Ami a du oublier le poids de son sac, il se penche un peu (trop?) en arrière et le poids l’entraîne ( Au bout de la nuit comme Emile & Image?), dans une future chute qui risque de le vaporiser.

Tout se passe très vite, mais dans ce genre de danger imminent, la vie parait appuyer sur le bouton ralenti. Tu vois?

La montée d’adrénaline semble s’injecter dans ta tête comme un fluide d’irréalité (Jean-Claude Vandamme). Comme quand tu vois un truc incroyable, t’as presque l’impression que ce n’est pas réel.

Le moment est lent et irréel alors qu’il est rapide et tellement vrai.

Je vois mon pote partir en arrière et l’instinct de survie ou autre chose, va savoir, lui fait faire quelque chose de vraiment louche.

Sans appuie, sans équilibre, sans être particulièrement gainé, il arrive à trouver une impulsion, et saute pour se remettre 0 la verticale, mais tout ça dans les airs, le con! Et crois moi qu’à ce moment , il a un temps de suspension qui n’a rien à envier à celui de Cristiano, CR7.

Que faire? Il est dans les airs, et ce n’est pas San Goku non plus. Donc il va redescendre. Et très, très bas.

Je prends le relais (H).

En vrai, tout a du se passer dans le même temps, mais si on décortiquait, ce sont les étapes successives.

Je crie: « Rémi! » Ne me demande pas pourquoi je l’ignore.

« Pourquoi? »

Je l’ignore.

Je crie avec une voix douce et tendre.

Mais non! Je crie « Rémi » comme dans un film. Un cri auquel j’aurai pu rajouter : »Damned! »

Je crie et je ne passe même pas par la corniche. Je saute dans sa direction, je vise son buste.

« Tu sautes dans le vide? Gros mytho… »

Bah je crois. Ou à moitié dans le vide, à moitié pas dans le vide.

J’ai vu l’adrénaline faire faire des choses incroyables aux gens: Un petit type dans un entrepôt soulever une palette de 297 kg pour permettre à une fille de libérer ses jambes, mon père sauter une grille de 2m50 en une impulsion de bras et de jambes pour secourir des gamins, je me suis même vu remonter 3 buts avec la Juve contre le Bayern à FIFA 2012, dans les 8 dernières minutes, pour gagner la finale d’un tournoi, aussi incroyable que cela puisse paraître.

L’humain peut être formidable. C’est con que ce soit quand il est en danger.

« Pas que. »

J’ai l’impression de faire un saut à la Max Payne, sans les flingues.

Je suis pas complètement à l’horizontale hein, mais bien penché pour un maximum de puissance. Sans maîtrise, la puissance n’est rien qu’il disait.

Merde, je ne maîtrise pas.

Je le touche au torse, je l’attrape de mes bras surpuissants et nous nous envolons vers les étoiles.

En vrai, comme un petit plaquage de rugby, mon mouvement combiné au sien nous emmène sur le sol perpendiculaire à la corniche, en face quoi.

Pas délicatement, nous atterrissons de la même façon que si tu jetais du Gak par la fenêtre du premier étage. Tu te souviens du gak?

J’ai évité l’essai???

Non, mais on a évité le pire.

Dans ce bazar, l’objectif de l’appareil photo de l’Ami a pris un coup, celui de ma caméra aussi. Mais bon…

« Eh! Ça aurait pu être pire! »

L’Ami et moi sommes excités comme des puces.

Nous sommes sains et saufs.

On se prend dans les bras, on sourit , on se raconte ce qu’il vient de se passer alors qu’on vient de le vivre. On rit, zotto. Je lui glisse une petite main au cul discrètement, dans l’euphorie.

Bah non.

Le Moine, à la façon du Chevalier quand Indi choisit le bon Graal dans Indiana Jones et la dernière croisade, me lance: « Tu lui as sauvé la vie. »

J’ai même l’impression qu’il va ajouter :  » Vous avez passer cette épreuve avec brio. Avancez jusqu’à la prochaine.

Mais non.

Le Kid semble n’en avoir rien à foutre. On en sourit.

On reprend tous les 4 notre route en se disant que la prochaine fois, on prendra à gauche.

On dévale tranquillement et grimpe de beaux versants de montagnes parfois abruptes, parfois plats, parfois à moitié abrupte, à moitié plat.

Le sol est tantôt recouvert d’herbe grasse, tantôt de mousse humide, tantôt de gros cailloux saillants, temps tôt de terre.

Nous avons toujours en toile de fond , la splendeur des montages corses, mises en exergue par un beau soleil qui semble les peindre d’or liquide.

Un peu comme Drogo a peint la tronche de ****** dans Game of thrones. Les montagnes sont plus jolies…

Voilà qu’on descend vers …

Ouahhh! Mais que sont-ce donc ces « petits » lacs à l’eau qui semble si pure?

Ce sont les fameux lacs de Capitellu et de Melo.

Et d’ici on a une vue magnifique! Je pense même qu’un helico n’a pas une si belle vue!

Nous sommes vivants, en forme, et avons un décor digne d’une peinture de…

Bah je connais aucun peintre qui a peint ça.

Donc, un décor fabuleux, qui a du inspirer nombre d’artistes, que je ne connais pas, ou alors, foncez mes copains! Y’a de la photo à prendre et de la peinture à peindre!

Le terrain est agréable et facile malgré des petites pentes bien raides qui bordent notre trajet.

De là, on arrive au pied d’une sorte de mur avec des chaînes, TF1, France2, M6. Mais non, des chaînes avec des chaînons.

Dans un premier temps, je pense à un petit espace de détente pour randonneur sado-maso.

Dans un second temps, je m’aperçois qu’il n’y a pas d’autre chemin que celui qui se termine en bas de cette paroi.

J’essaye de trouver un code, de résoudre une énigme qui je l’espère nous permettra de passer sous la montagne, par des mines ou un truc dans le genre, mais, que dalle.

En vrai, ça fait longtemps qu’on a compris qu’il fallait se servir des chaînes pour faire un peu d’escalade.

Nous nous exécutons. Enfin, nous grimpons, ne va pas croire que nous nous sommes attachés à un poteau, nous nous sommes mis en joue, etc et c’est terra.

En vrai, il n’y a rien de bien compliqué. Soit juste prévenu qu’il y a des petites parties d’escalade.

Mais non pas comme Tom Cruise dans MI2 ou Chris O’Donnell dans Vertical Limit! Plutôt comme quand tu fais de l’accrobranche.

Bref, passé ce moment on ne peut plus cool, place à de la montée, de la belle montée, de la montée qui tire, de la montée qui fatigue, de la montée qui réveille, de la (Bernard) montée (iel) , de la montée qui monte jusqu’à une belle brèche dans la montagne. La brêche de Capitello.

Pas mal de personnes sont en train de chiller sur les pierres, à la bien. Certains se font dorer le pilon ou la pilule, je ne sais plus comment on dit.

La majorité des gens, posey sur les caillasses de la brèche , pour ne pas dire tous, parce que personne ne nous a rattrapé, vient du nord de la Corse.

On comprend en s’approchant de la brèche côté nord, le repos que tous ont pris.

Ouah , nom d’une descente abrupte!

Une descente abrupte fait office de chemin, il est recouvert de méga grosses pierres ou au mieux de gros cailloux.

Le soleil commence à bien chauffer. Les Nord-sudiste ont du déguster. Eh, on va carrément bronzer nous ou quoi? Non.

Nous descendons tranquillement , puis assez rapidement, puis nous dévalons, avec notre linge séchant sur le dos, le soleil est tellement énergisant. J’ai l’impression d’avoir pris de L’EPO, ou un autre produit dopant. Je me sens comme un joueur du Barca.

Ça se trouve Messi et consort viennent prendre le soleil ici… Non.

« Mais alors tu penses que…? »

Au grand jamais!

Je m’égare. Dans le récit, pas sur le GR20, nous savons ou nous allons, c’est pas super compliqué, on ne fait que descendre… TomTom va!

Les roches et caillasses parsemées laissent place à des roches et caillasses moins parsemés, et puis y’a presque plus que du vrai sol, et puis des tapis de gazon, et enfin des pozzines.

Ça devient vraiment plus roulant et vraiment moins sec.

Là, c’est carrément beau!

L’Ami est un peu distancé… Ses genoux font du Bruit, ils ne sifflotent plus, ils couinent.

Merde.

« Ça va tenir ? »

Ça je peux pas te dire.

Entre ces pozzines, il y a des petits cours d’eau, et des rochers bien lisses. Et logiquement, comme le petit malin qui a foutu de l’eau sur de la roche lisse devait s’y attendre, bah c’est méga glissant.

A un moment je te jure, je glisse 4-5 mètres comme sur un toboggan dans un parc aquatique.Sauf qu’il n y a pas de piscine en bas.

Bon ça va, les potes ont mis un petit bassin avec une eau grade et stagnante en bas. En plus j’aime bien patauger dans mes chaussures. C’est que du bonus pour moi…

Le soleil est de retour dans le Game. Et a défaut de nous faire pousser des ailes, il nous pousse au cul comme le ferait une carotte avec un âne.

 » Sauf que la carotte pousse pas l’âne au cul, sinon c’est étrangement glauque ce que tu dis. On pourrait penser que tu fais des trucs avec des légumes et des anim… »

Oublie cet exemple.

On est tellement en forme qu’on arrive au refuge de Manganu, en moins de temps qu’il faut pour le dire. Enfin un peu plus quand même…

Le Moine est là, bien dans ses pompes, le Kid est tranquille as usual , l’ami se contient et se veut rassurant quant à (Tarentino) l’état de ses genoux.

Je vais bien, surtout que la source d’eau du refuge semble aussi bonne et donne autant soif que dans une pub pour de l’eau venant des profondeurs non souillées de la terre.

Ça me donne aussi soif que l’eau déminéralisée qu’on utilisait en physique chimie. J’avais le sentiment que cet eau était d’une pureté sans précédent. Ah, pas toi?

On boit, on mange, pâtes de fruits, cacahuètes, bananes séchées, on se ravitaille, on re-boit et on est reparti.

Là, on marche sur du plat, mais du vrai plat, pendant longtemps.

On traverse de grandes prairies d’un vert baudet. Enfin un vert de gazon.

On croise des troupeaux de belles et gentilles vaches corses. Elles ont l’air bien, sereines, comme la ville dans le 92.

Il y a un dénivelé positif assez conséquent mais il s’étire sur une tellement longue distance qu’on le sent a peine.

Après des bosquets (pas le joueur de foot), de vastes étendues d’herbe à l’auvergnat ( qui sans façons, tralala la…), on arrive au lac de Nino.

Un beau lac paisible où il semble bon de se baigner, de prendre une barque avec ta meuf, de faire le bogosse, ou juste de le contempler.

Le Kid et l’ami passe par la gauche du lac. Le moine par la droite.

Je fais quelques prise de vue et je me retrouve a choisir entre 2 chemins. La fougue et l’intuition des jeunes insouciants de gauche, ou la sagesse du sage a droite? ( Eh y’a pas de message politiques subliminaux, d’accord?)

Je choisis le Moine, Jean-Pierre. En fait parce qu’il était plus proche.

Mauvaise pioche. C’était pas le bon chemin. On fait le tour du lac, ça fait perdre une petite vingtaine de minutes au groupe, mais ça nous permet de l’apprécier de plusieurs points de vue.

Désolé les gars.

Seule et unique erreur du Moine pendant toute sa vie.

Pour rejoindre, le sentier, j’ai pas le choix et je passe par des buissons bien griffants, bien denses. Je les soupçonne d’être des plantes carnivores en scred.

Ils ne m’ont pas eu. On rejoint le groupe.

On repart, et ça grimpe.

On croise un super gros cairn, mais vraiment gros, genre 2 ou 3 mètres de haut. J’ajoute ma pierre à l’édifice.

Ça descend maintenant de façon assez soudaine.

Le Moine, le Kid et moi nous rendons compte que l’Ami avance comme s’il avait 2 genouillères en plomb. Nous ne le voyons plus.

Le Moine décide de continuer, de ne pas casser son rythme, gros crevard qu’il est.

Le Kid et moi-même attendons, inquiets.

Un type de 80 ans au moins, passe en courant, frais comme un gardon, s’arrête sur la crête, nous lance un: » Mi, qu’est-ce que c’est beau ! » Il sourit et repart en courant comme une jeune gazelle. Le vieil homme bionique.

L’Ami surgit après quelques dizaines de minutes, le visage marqué, faisant bonne figure devant nous.

Je vois dans son regard que ses genoux sont en train de le détruire de l’intérieur comme le gaz vx dans The Rock, par Jupiter et ses roubignoles.

Le pauvre, il risque vraiment de douiller parce qu’il n’y a quasi que de la descente jusqu’à notre prochain refuge.

Une vache est en haut des crêtes, sur un chemin aussi étroit que… Qu’un chemin étroit. On se demande comment elle est arrivée ici.

Le soleil m’a tellement boosté que comme quand t’es petit et hyper actif, je me mets à courir comme un dératé. Le Kid aussi. L’Ami nous imite après un départ à la locomotive dans Dumbo. Mais, l’excitation de courir, la montée d’adrénaline et peut être la surdose de vitamine D lui font oublier ses genoux. L’ami gambade avec nous.

On coupe des sentiers en lacets, on glisse sur des feuilles, on saute, on enjambe, on dévale.

J’ai dans la tête la musique de la petite maison dans la prairie en plus violent quand même.

Pourquoi court-on? Je n’en sais rien, mais on est revenu en enfance.

Le Kid, habituellement calme, avec beaucoup de flegme, en courant , m’indique un raccourci entre 2 lacets, designe un groupe de personnes assez âgées qui descend tranquillement et me lance : « Viens, on passe par là, comme ça on les double, ces bâtards! »

Le con, il m’a fait rire. Je saurai pas pourquoi on est si joyeux.

On les double, ces bâtards.

Et on rattrape le moine en un rien de temps. On l’a laissé il y a 1 heure, on a refait notre retard en moitié moins de temps.

Alors impressionné le Moine? Non. Il en faut plus pour impressionner un ancien Moine croyez moi!

On arrive tranquillement au refuge du Col de Vergio. 

Nous ne continuerons pas plus ce soir.

Mes frères d’armes mangent tous les 3 des pâtes à la tomate.

Pourquoi pas moi? Eh, dois-je te rappeler que j’ai des noodles à finir?

On croise un guide, Jean-Phillipe, il me semble, ressemblant à Cyril Lignac, qui nous indique une belle variante à prendre demain. Il nous explique aux vues de nos temps sur le GR20 que nous avons le rythme des gars qui le font en 7 jours. T’inquiètes!

« Te la raconte pas trop, il t’a aussi dit que certains le faisaient en 5 jours , tranquilles. Le record c’est 31 heures 06 minutes , ne fais pas trop le malin. »

C’est vrai.

On va dormir dans un vrai bon lit. Le Moine est dans sa tente.

Reposons notre faim, nos genoux, nos rhumes, notre foi, nous aurons besoin de tout ça.

Demain, nous allons plus que doubler les étapes.

Demain, sera le jour le plus dur, avec des dénivelés de l’enfer, des monts atteignant presque l’espace, des revêtements de lave.

Je me mate une série et je m’endors trop tard.

« Comment s’appelait le guide ?

-Jean-Philippe.

-T’as son nom de famille?

-Hervitte-Monselippe. »

Je te laisse sur cette blague, on ne peut plus drôle, qui t’empêchera sûrement de vaquer a tes occupations tellement tu vas rire.

Previously: Le Kid, le Moine, l’Ami, le GR20 et moi. Chapitre 7-From dusk till dawn

La suite: Le Kid, le Moine, l’Ami, le GR20 et moi. Chapitre 9: Destruction de membres, destruction de la communauté?

2 Replies to “Le Kid, le Moine, l’Ami, le GR20 et moi. Chapitre 8 – Shoot de vitamine D”

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